Les Diables Rouges ont difficilement pris le dessus sur le Canada (1-0) durant leur première rencontre du groupe F de la Coupe du monde 2022.
Une rencontre au sujet de laquelle on peut tirer quelques enseignements. En voici quatre.
Coupe du Monde 2022
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Les Diables Rouges ont difficilement pris le dessus sur le Canada (1-0) durant leur première rencontre du groupe F de la Coupe du monde 2022.
Une rencontre au sujet de laquelle on peut tirer quelques enseignements. En voici quatre.
Durant le premier quart d'heure, le danger était présent à chaque accélération canadienne. Vitesse et fougue étaient annoncées, les Diables savaient à quoi s'en tenir. Les joueurs belges ont tenté d'imposer un pressing haut par moments afin de contrer cela, mais le ballon passait systématiquement la première ligne et on se retrouvait encore pris de vitesse. Ajoutez à cela des joueurs qui râlent, qui ne font pas l'effort pour l'équipier et vous obtenez une formation belge balayée et dominée comme rarement.
Incapables de prendre un peu de hauteur, jouant pour certains avec la peur au ventre, les Belges se cachaient et ont eu énormément de chance de ne pas être menés 0-2, au minimum, à la pause. Gagner ce match s'apparente, qu'on le veuille ou non, à un braquage.
"Est-ce que je suis choqué par notre match ? Non. C’est un format de compétition différent, vous n’avez pas trois semaines pour vous préparer, vous n'avez que quelques jours. Vous devez saisir toutes les opportunités, on l’a fait ce soir. Sans être vraiment nous-mêmes, on a gagné. Une clean sheet face à une belle équipe comme ça, c’est une satisfaction. Ils attaquent tous, iles défendent tous. C'est impressionnant", a résumé le sélectionneur Roberto Martinez sur ce point.
Les échanges se sont ensuite équilibrés, en partie grâce à la montée d'Amadou Onana et de Thomas Meunier pour la deuxième période. Deux changements à la pause alors qu'on menait 1-0. Le robuste médian a proposé des solutions, à trouver des intervalles, à amener du gabarit dans les duels. Son imposante carcasse fait peur à l'adversaire, comme celle jadis de Marouane Fellaini. Il ne serait pas étonnant de le voir débuter la prochaine rencontre des Diables à la place de Youri Tielemans. Meunier a lui pris la place d'un Yannick Carrasco bien en jambes face à l'Egypte, mais transparent face aux Canadiens.
"Je veux noter l'impact des joueurs entrés, Amadou Onana et Thomas Meunier. Ils ont apporté un plus physiquement. Un match, ce n'est pas simplement onze joueurs, mais bien seize", a fait remarquer Martinez après la rencontre.
Dans la grisaille de sa saison, dans le ciel mouvementé de son récent parcours, Eden Hazard a livré une rencontre très correcte. Exception faite de sa passe suicidaire à la 14e minute de jeu, phase sur laquelle un autre penalty aurait pu (dû ?) être sifflé par l'arbitre.
Le capitaine des Diables Rouges a tenté de toucher des ballons après la tempête du premier quart d'heure. On retiendra son contrôle génial dans la profondeur à la 23e minute, le marquoir n'étant malheureusement pas alimenté sur cette action. Matraqué à plusieurs reprises, il a bien protégé son ballon. Il a cédé sa place, comme prévu, à Leandro Trossard à la 62e minute, accordant une chouette accolade à son substitut.
Entamer une rencontre de la sorte, et par conséquent sa Coupe du monde, ça a de quoi faire peur à pas mal de supporters au pays ou ailleurs. Si, en plus, vous concédez un penalty après moins de dix minutes, vous déclenchez le plan catastrophe. Sauf quand vous possédez un dernier rempart qui est dans la forme de sa vie.
Le meilleur gardien du monde, sans doute, installe le doute chez n'importe quel adversaire, même un gaillard de la trempe d'Alphonso Davies. La pieuvre, c'est son surnom, s'illustrera encore avec brio, notamment à la 30e minute et à la 80e minute. Qu'est-ce qu'on dit ? Merci Thibaut Courtois.
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