Dimanche soir, dans "Complètement Foot", David Houdret, Pascal Scimè et Clément Tainmont ont reçu Stéphane Breda. L’ancien arbitre est revenu sur les faits de jeu de ce week-end.
L’ancien arbitre est tout d’abord revenu sur le match entre le Sporting d’Anderlecht et OHL. Stéphane Breda s'est montré d’accord sur l’annulation du but de Hoedt. "Heureusement que le VAR est là. On pourrait être surpris que l’arbitre ait besoin du VAR, mais c’est une phase qui se passe hors de l’action. Forcément l’arbitre suit la phase de jeu et ça se passe hors de son champ de vision. Alors il doit peut-être avoir encore un peu d’expérience pour pouvoir balayer un peu plus et voir où vont se passer les duels."
Deuxième intervention de l’assistance vidéo, celle qui mène à l’exclusion de Murillo. "Effectivement il y a rouge. Je ne comprends pas le comportement du joueur. Il sait bien que le VAR va le rattraper."
En fin de match, un penalty est légitimement accordé à OHL. Une occasion de repasser devant qui est finalement manquée par les Louvanistes. Mais Stéphane Breda regrettait surtout le manque d’uniformité entre les décisions de semaine en semaine. "Il y avait 4 joueurs d’Anderlecht dans le rectangle au moment du botté. Si on fait tirer à nouveau un penalty il y a deux semaines (ndlr : lors de Charleroi-Genk), il faut de l’uniformité et le faire retirer ici aussi. […] En ce qui concerne le ballon qui est lancé depuis le public, techniquement cela pourrait amener à retirer le penalty. Mais l’arbitre doit évaluer s’il y a une influence et si ça gêne le botteur ou le gardien de but. On doit lui laisser une zone d’appréciation."
La veille, Charleroi recevait Eupen et là aussi une phase a fait débat. Juste avant le premier but carolo, la touche qui conduit à cette action a été donnée à Charleroi alors qu’elle était en réalité en faveur d’Eupen.
"Malheureusement le VAR ne peut pas intervenir sur ce genre de chose. Il faudrait alors changer la règle et on dit que tout ce qui peut influencer la phase qui amène le but doit être checké. Ne vous méprenez pas sur mes paroles, mais ici ce n’est jamais qu’une touche mal sifflée."
Cette semaine lors du match de Coupe de Belgique entre les Francs Borains et le Beerschot, les Anversois se sont retrouvés pendant une minute à 12 sur le terrain. Une situation que déplore l’ancien arbitre.
"Quand on commence à arbitrer que ce soit en minimes, cadets ou provinciale et qu’on est seul, on compte les joueurs au coup d’envoi pour être certain qu’ils soient bien 11. Dans un match où il y a deux assistants, il vaut mieux prendre quelques secondes avant de commencer la seconde mi-temps plutôt que d’avoir un problème comme celui-là. Si l’arbitre est arrivé là, c’est qu’il a de l’expérience et il ne doit pas laisser passer quelque chose comme ça."