Il a fallu plus de quatre heures aux forces de l’ordre pour reprendre le contrôle du palais présidentiel, du Congrès et de la Cour suprême après l’assaut de militants anti Lula, ce dimanche soir à Brasilia, la capitale du Brésil. Plus de 3000 assaillants ont réussi à prendre en défaut les forces de sécurité pour rentrer dans les bâtiments et y détruire le mobilier et les bureaux de parlementaires.
Pourtant, le site de fact-checking brésilien Aos Fatos indique que des messages sur les réseaux sociaux appellent à cette insurrection au moins depuis le mardi 3 janvier. Ces messages appelant à la "reprise du pouvoir" sont restés en ligne plusieurs jours. Certains d’entre eux sont encore en ligne à l’heure actuelle. Et cela malgré les différents engagements des plateformes en ligne de lutter contre les contenus violents et les accusations de trucage d’élections.