Les avions les plus polluants et bruyants seront davantage pénalisés dès le 1er avril prochain. Le conseil des ministres a décidé d’un nouveau système de modulation des redevances que les compagnies aériennes paient au contrôleur aérien Skeyes.
Le 'Quota Count', bruit émis par l’avion, et les heures auxquelles les avions arrivent sont les premiers critères contrôlés. "S’ils partent tôt le matin, s’ils arrivent tard le soir, s’ils volent de nuit ou le week-end, la redevance sera plus élevée", explique le ministre fédéral de la Mobilité, Georges Gilkinet (Ecolo). L’objectif est d’encourager les compagnies à améliorer leurs flottes et d’arriver à Bruxelles à des heures moins inconfortables pour les riverains.
Trois autres critères impacteront la redevance : la pollution de l’air, des émissions de gaz à effet de serre et de la distance réalisée par l’avion. "Certaines compagnies pourraient gagner jusqu’à 25% de redevances en moins parce qu’elles sont performantes avec des avions de dernier cri. D’autres pourraient payer jusqu’à 40% de plus si elles continuent à venir le soir, la nuit, le week-end avec des avions bruyants", ajoute le ministre.