"Au début, j’ai cru que c’était une blague. Qui peut imaginer que son sapin sera le sapin de Noël de la Grand’Place de Bruxelles ?" Paul Vierendeels n’en revient toujours pas. Cet habitant de Dilbeek, dans le Brabant flamand, a le privilège de fournir à la Ville de Bruxelles le conifère qui va trôner sur la plus belle du monde le temps des Plaisirs d’hiver.
Il n’est pas producteur professionnel, il ne possède pas une sapinière. Son arbre se dresse tout simplement dans son jardin depuis plus de 20 ans. En raison de sa proximité avec sa maison et de l’extension des racines, il devait le couper, sans se douter un instant qu’il emprunterait le chemin des célébrations de fin d’année de la capitale.
Quand on a acheté la maison en 1998, le sapin était déjà là
"Ma femme et moi avons acheté notre maison en 1998", raconte à la RTBF celui qui habite à l’angle de deux rues de Dilbeek. "Le sapin était déjà là. Il n’était pas très grand à l’époque. Mais il a grandi d’année en année, pour devenir ce qu’il est aujourd’hui", un beau spécimen d’une vingtaine de mètres de haut, symétrique et bien triangulaire.
"Le souci, pour nous, c’est qu’il est trop près de la maison. Non pas qu’il va tomber. Mais les racines soulèvent les pierres du chemin qui mène vers la maison et le garage", explique Paul Vierendeels. "Les pierres ressortent. Cela devenait un vrai problème. Il est beaucoup trop grand pour l’endroit où il se trouve."