Même si les phénomènes climatiques sont désormais alarmants, il est possible de sortir de ce sentiment de détresse. Pour Marion Capron, Eco-thérapeute, "il faut accepter ce qu’on a perdu. Il faut pouvoir faire ce travail-là pour ensuite redevenir capable d’agir". "Donc, ce qui est important, c’est de vraiment prendre le temps d’aller à la rencontre de la nature, en contact avec elle, de la sentir, de la humer, de la regarder, de la toucher, de voir sa beauté et d’être touché par sa beauté", explique l’Eco-thérapeute.
Cet été, dans l’article que notre rédaction avait consacré à l’éco-anxiété, cette dernière était aussi présentée comme le moteur d’un changement. Alexandre Heeren, professeur à la faculté de psychologie de l’UCLouvain et spécialiste de l’anxiété expliquait que l’éco-anxiété pouvait être le déclic vers un changement : "Nous sommes des animaux, les émotions sont là, elles ont un rôle et l’anxiété est là aussi pour nous prévenir : "Attention quelque chose est là, qui crée de l’incertitude et qui pourrait être dangereux et donc il faut se bouger", expliquait-il.
Le conseil était donc de "prendre le temps d’écouter nos émotions et les utiliser pour aller de l’avant". Par ailleurs, passer plus de temps dans la nature permet aussi de diminuer le stress, car la nature, même si elle est perturbée par les changements climatiques et le réchauffement a, certainement, encore de belles choses à nous apporter.