Le tribunal correctionnel de Bruxelles a prononcé une peine exemplaire. Il a condamné une maman à une peine de quatre mois de prison pour coups et blessures. Peine qu'elle n'exécutera pas car elle est inférieure à 6 mois.
En Belgique, la loi n'interdit pas les violences dites "éducatives ordinaires" comme la fessée ou les gifles, contrairement à d'autres pays. Dans le monde, plus de 60 États ont déjà voté pour l'interdiction de la fessée et de la gifle envers les enfants.
Le premier pays à l'avoir fait était la Suède, suivie par la Finlande, Norvège, Allemagne, plusieurs pays d'Afrique et d'Amérique latine, et plus récemment, par le Pays de Galles, l'Ecosse et la France.
En Belgique, la fessée ou la gifle n'est pas interdite, mais, comme l'explique, Bruno Humbeek, psychopédagogue à l'UMons : "On va d'abord chercher quel est le contexte de cette gifle, ce n'est pas la gifle par elle-même qui est condamnable, c'est le contexte et l'intention éducative qu'il y a derrière la gifle". Il rappelle qu'un parent dépassé peut demander du soutien notamment au service d'aide à la jeunesse
En 2021, deux propositions de loi ont été déposées pour interdire la gifle et la fessée éducative mais elles sont toujours à l'examen.