Le gouvernement cherche la bonne formule pour redistribuer aux consommateurs les gains qu’il retire en recettes fiscales de la hausse du prix de l’énergie, apparaissait-il vendredi alors que le gouvernement fédéral se retrouvait en comité restreint.
La hausse du prix de l’énergie aura un impact significatif sur la facture de nombreux ménages. Par le mécanisme de la TVA, l’Etat pourrait engranger environ 200 millions d’euros de cette augmentation. Plusieurs partis plaident donc pour que ce gain serve à diminuer l’impact sur les consommateurs.
Il est question d’une prolongation du tarif social de l’énergie, soutenue notamment par les écologistes. Le vice-Premier ministre PS, Pierre-Yves Dermagne, a plaidé au micro de la RTBF, en outre, pour une mesure forfaitaire "one shot", soit un chèque de 100 euros qui bénéficierait à tous les ménages.
Le vice-Premier ministre CD&V, Vincent Van Peteghem, estime au contraire qu’il faut une mesure durable qui entrerait en vigueur le 1er janvier, au moment où les ménages en auront le plus besoin. Un des paramètres sur lequel l’Etat peut jouer est la transformation du prélèvement fédéral sur la facture en accises afin de trouver une solution.
Un éventuel blocage des prix ou un prélèvement auprès des producteurs d’énergie lui paraît difficilement concevable, que ce soit pour des raisons légales ou en raison du contrat qu’a signé le gouvernement Michel avec Engie-Electrabel sous la législature précédente.