Le climat s'est toutefois tendu entre le PS et les libéraux. En cause notamment la volonté des seconds, confirmée à bonne source, de supprimer l'an prochain la péréquation de la pension des fonctionnaires, mécanisme analogue à l'enveloppe bien-être qui permet d'adapter ces pensions au coût de la vie au-delà de l'indexation en fonction du salaire des fonctionnaires. Ce serait essentiellement les enseignants flamands qui en feraient les frais.
Pour les libéraux, il s'agit de trouver un équilibre général entre des économies et de nouvelles recettes. Aux yeux des socialistes, il s'agit là ni plus ni moins que de tenter de réduire la pension des fonctionnaires et de profiter d'une discussion budgétaire pour remettre en cause un droit acquis. Autre dossier litigieux : une demande libérale de réduire de 70 millions d'euros le financement des CPAS. En ces temps de crise, le PS s'y oppose également. Dans les deux cas, il s'agit de dossiers qui concernent la ministre Karine Lalieux, qui n'a pas été conviée à la table des discussions.