Belgique

Budget fédéral : l’opposition réclame des explications sur les échanges entre le Premier ministre et son ancienne secrétaire d’Etat au Budget

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On reparle de la démission de la secrétaire d’Etat au Budget, Eva De Bleeker et des différentes interprétations du mode de calcul du déficit budgétaire pour 2023.

Selon l’hebdomadaire Knack, ce mardi, des messages WhatsApp prouvent que le Premier ministre Alexander De Croo avait bien donné son aval à la version budgétaire de la secrétaire d’État Eva De Bleeker à propos de la réduction de la TVA sur le gaz et l’électricité. Le cabinet du Premier ministre soutient que cette lecture est erronée.

Eva De Bleeker a démissionné à la suite de ce qui a été qualifié à la Chambre d'"erreur matérielle" par le Premier ministre. L’ancienne secrétaire d’État au Budget n’avait pas pris en compte la réforme des accises dans le budget soumis à la Commission européenne.

Cette réforme est censée intervenir en même temps qu’une réduction définitive de la TVA à 6% sur le gaz et l’électricité, dans une opération budgétairement neutre, a insisté Alexander De Croo. Cet aspect suscite toutefois des interrogations, y compris au sein de la majorité.

Par la suite, un ancien collaborateur d’Eva De Bleeker a écrit sur LinkedIn que le cabinet De Croo avait en effet "explicitement accepté la version avec la réduction de 1,3 milliard (d’euros)" via WhatsApp – soit la version du budget présentée par l’ex-secrétaire d’État au Parlement. L’hebdomadaire Knack publie mardi ces messages WhatsApp et conclut que le Premier ministre n’a pas dit la vérité.

Le cabinet d’Alexander De Croo maintient sa version, à savoir qu’il a annoncé via le "canal de communication standard" que les chiffres concernant la TVA et les droits d’accise étaient incorrects. Dans l’un des messages WhatsApp, on peut lire "Alors c’est ok pour nous". Selon le cabinet, ce message fait référence à un thème différent, à savoir la section pharmaceutique et la sécurité sociale.

L’opposition N-VA, mais aussi PTB, réclame des explications, alors qu’une séance de la commission des Finances est prévue à 14h00 avec la nouvelle secrétaire d’État au Budget Alexia Bertrand. L’opposition a réclamé la présence du Premier ministre afin qu’il puisse fournir des explications et deux interpellations ont été déposées, l’une par la N-VA, l’autre par le Vlaams Belang.

La présidente de la commission Marie Christine Marghem a jugé l’interpellation recevable, mais à soumettre à l’examen de la conférence des présidents, conformément à l’article 30 du règlement de la Chambre. Cette instance se réunit chaque semaine le mercredi midi et est chargée de l’organisation des travaux de la Chambre.

L’invocation de cet article du règlement qui stipule que "la commission peut requérir la présence du membre du gouvernement compétent pour la matière en discussion" a été contestée sans succès par l’opposition.

Rappel des faits

Eva De Bleeker a démissionné à la suite de ce qui a été qualifié à la Chambre d'"erreur matérielle" par le Premier ministre. L’ancienne secrétaire d’État au Budget n’avait pas pris en compte la réforme des accises dans le budget soumis à la Commission européenne.

Cette réforme est censée intervenir en même temps qu’une réduction définitive de la TVA à 6% sur le gaz et l’électricité, dans une opération budgétairement neutre, a insisté Alexander De Croo.

Cet aspect a suscité toutefois des interrogations, y compris au sein de la majorité.

Des messages WhatsApp qui prouveraient que le Premier ministre avait marqué son accord

Après la démission de la secrétaire d’Etat, un ancien collaborateur d’Eva De Bleeker a écrit sur LinkedIn que le cabinet De Croo avait en effet "explicitement accepté la version avec la réduction de 1,3 milliard (d’euros, ndlr)" via WhatsApp – soit la version du budget présentée par l’ex-secrétaire d’État au Parlement.

L’hebdomadaire Knack publie ce mardi 13 décembre ces messages WhatsApp et conclut que le Premier ministre n’a pas dit la vérité. Le cabinet d’Alexander De Croo maintient sa version, à savoir qu’il a annoncé via le "canal de communication standard" que les chiffres concernant la TVA et les droits d’accise étaient incorrects.

Dans l’un des messages WhatsApp, on peut lire "Alors c’est ok pour nous". Selon le cabinet, ce message fait référence à un thème différent, à savoir la section pharmaceutique et la sécurité sociale.

 

L’opposition N-VA, mais aussi PTB, réclame des explications, alors qu’une séance de la commission des Finances est prévue à 14h00 avec la nouvelle secrétaire d’État au Budget Alexia Bertrand. L’opposition a réclamé la présence du Premier ministre afin qu’il puisse fournir des explications et deux interpellations ont été déposées, l’une par la N-VA, l’autre par le Vlaams Belang. La présidente de la commission Marie Christine Marghem a jugé l’interpellation recevable, mais à soumettre à l’examen de la conférence des présidents, conformément à l’article 30 du règlement de la Chambre.

Cette instance se réunit chaque semaine le mercredi midi et est chargée de l’organisation des travaux de la Chambre. L’invocation de cet article du règlement qui stipule que "la commission peut requérir la présence du membre du gouvernement compétent pour la matière en discussion" a été contestée sans succès par l’opposition.

Au parlement, l’opposition réclame des explications du Premier ministre

L’opposition N-VA, mais aussi PTB, réclame des explications, alors qu’une séance de la commission des Finances était prévue à 14h00, ce mardi 13 décembre, avec la nouvelle secrétaire d’État au Budget Alexia Bertrand.

L’opposition a réclamé la présence du Premier ministre afin qu’il puisse fournir des explications et deux interpellations ont été déposées, l’une par la N-VA, l’autre par le Vlaams Belang.

La présidente de la commission Marie Christine Marghem a jugé l’interpellation recevable, mais à soumettre à l’examen de la conférence des présidents, conformément à l’article 30 du règlement de la Chambre. Cette instance se réunit chaque semaine le mercredi midi et est chargée de l’organisation des travaux de la Chambre. L’invocation de cet article du règlement qui stipule que "la commission peut requérir la présence du membre du gouvernement compétent pour la matière en discussion" a été contestée sans succès par l’opposition.

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