Dans la ville de Sredets, en Bulgarie, à une trentaine de kilomètres de la frontière avec la Turquie, se déroule une scène d’horreur. Des réfugiés sont enfermés dans une cage de fortune, derrière des barreaux mais visibles depuis la rue, au sein même de l’Union européenne.
34 personnes auraient été privées de liberté dans cette cage, de mi-octobre à fin novembre ; un "taudis qui n’est absolument pas adapté pour détenir des êtres humains", selon Constantin Hruschka, spécialiste du droit social. À chaque fois, une dizaine d’hommes y étaient détenus par les gardes-frontières bulgares. Tout cela sous les yeux de Frontex, l’agence européenne de surveillance des frontières extérieures de l'Union européenne, qui cependant affirmé "ouvrir une enquête" après ces révélations.