Trente personnes, dont 15 soldats, 11 civils et quatre supplétifs de l’armée, ont été tués mercredi dans des attaques de djihadistes présumés dans le nord du Burkina Faso, près de la frontière du Niger, a annoncé jeudi le gouvernement burkinabé.
Ces attaques dans la région du Sahel sont les plus meurtrières depuis celle qui avait eu lieu dans la même région contre le village de Solhan, faisant de 132 à 160 morts selon les sources.
Mercredi midi, "les populations des villages de Dambam, Guevara et Tokabangou", situés à une dizaine de kilomètres de Markoye proche de la frontière du Niger, "ont été la cible d’une attaque de groupes armés terroristes ayant entraîné la mort de 11 civils, du bétail emporté et des concessions (propriétés) incendiées", selon un communiqué du ministère de la Défense.
La zone est actuellement sous contrôle
"Alertée, une unité du détachement militaire de Markoye", qui comprenait également des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs civils), "a été immédiatement déployée pour sécuriser lesdites populations. Au cours des opérations, l’unité a été prise à partie dans les environs du village de Tokabangou", selon le ministère.
"Le bilan de cette attaque est de 15 militaires et quatre VDP décédés, un militaire blessé et plus d’une dizaine de terroristes neutralisés", affirme le communiqué.