Une semaine après le massacre de 28 personnes au Burkina Faso, le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme a appelé samedi les autorités de transition à mener une enquête "rapide, complète, impartiale et transparente".
Ces nouvelles violences font craindre un cycle de représailles entre communautés dans ce pays meurtri par la violence djihadiste depuis 2015. Le Haut-commissaire Volker Türk se félicite que Ouagadougou ait annoncé l’ouverture d’une enquête mais souhaite également que les autorités "demandent des comptes à tous les responsables, quelle que soit leur position ou leur rang".