Beaucoup d’idées reçues circulent à propos de l’épuisement et du burn-out. La vision essentiellement mise en avant est celle du psychologique, mais ne serait-il pas intéressant de se pencher aussi sur les aspects physiologiques ? La médecine fonctionnelle et nutritionnelle qui amène une approche complémentaire à la médecine traditionnelle, peut-elle apporter des outils supplémentaires ? Cathy Assenheim, neuropsychologue, auteure et conférencière, et le Dr Brian Hoang, médecin généraliste, spécialiste en nutrithérapie, y ont répondu dans Tendances Première.
Pour Cathy Assenheim, "on ne tient pas assez compte que le burn-out est une vraie maladie". Le corps lâche, il y a épuisement nerveux et hormonal mais la neuropsychologue insiste sur le fait que "c’est l’adaptation au niveau physiologique qui lâche au fur et à mesure et qui a raison de nos ressources, même s’il y a des causes et des conséquences psychologiques à creuser".
Selon elle, il existe trois grands stades dans l’épuisement :
- Le stade du surmenage où le système nerveux se dérègle pour tenir debout.
- Le stade où "la béquille nerveuse" commence à lâcher avec le système de récupération qui devient de moins en moins efficace et une série de symptômes apparaît.
- Le stade du burn-out proprement dit où le système nerveux s’effondre et entraîne une multitude de dérèglements hormonaux.