Ce surinvestissement devrait rendre les entrepreneurs, et tout particulièrement les primo-créateurs d’entreprise, plus vulnérables au stress et au burn-out. Sauf que ce n’est pas le cas. Les chercheurs de l’université d’Amsterdam ont constaté qu’ils avaient, en moyenne, moins de risques de développer un trouble psychologique que les salariés. C’est ce qu’ils appellent le paradoxe du "workaholisme positif".
"Le travail des entrepreneurs semble en fait entraîner moins de facteurs de stress au quotidien tels que la pression du travail, le manque de temps et les tâches administratives par rapport à un travail salarié", a déclaré Martin Obschonka dans un communiqué. "De plus, l'entrepreneuriat offre un degré important d'autonomie sur le plan professionnel."
"Cela mène à un retour psychologique positif sur l'investissement substantiel que les entrepreneurs font en raison de leur grande implication dans le travail."
Résultat : les entrepreneurs ont plus d’énergie et un meilleur état d’esprit que leurs homologues travaillant en entreprise. Ils sont également plus heureux et satisfaits de leur travail. Les scientifiques ont remarqué que c’était particulièrement le cas pour les créateurs d’entreprise travaillant seuls. Toutefois, le risque de burn-out augmente à mesure qu’ils développent leur affaire et qu’ils embauchent.