"L’enfer est vide. Tous les Diables sont ici."
Fumée rouge, tifo gigantesque, chants menaçants, les supporters de l’AC Milan avaient mis le paquet mercredi soir pour accueillir le rival honni de l’Inter, pour la première fois depuis 2005 en Ligue des Champions. San Siro était conflé à bloc, presque en ébullition. Tout était réuni pour vivre une soirée folle, qui devait rapprocher les Rossoneri de la finale.
Malheureusement, la joie n’a finalement été que de courte durée. L’euphorie ambiante aura résisté pendant 11 minutes, précisément. Et encore. Le temps pour les vétérans Edin Dzeko et Henrikh Mkhitaryan de se jouer de la défense, terriblement naïve, du Milan et de, déjà, faire le break (0-2).
Un débours de deux buts que le Milan, orphelin de Rafael Leao, n’a jamais su combler. Par manque d’idées, par manque de création ou de folie (2 tirs cadrés seulement). Et le pire, c’est que l’addition aurait pu être bien plus salée, si l’Inter, tombé sur un grand Mike Maignan, avait fait preuve d’un peu plus de réalisme ou si le VAR n’avait pas annulé un pénalty octroyé à Lautaro Martinez en 1e mi-temps.