Les régulateurs craignent que l’acquisition ne permette à Microsoft de verrouiller l’accès aux jeux d’Activision Blizzard – qui incluent également les très lucratifs "World of Warcraft" et "Candy Crush" – sur les plateformes de ses concurrents.
Selon Phil Spence, patron de la division Gaming du géant américain :
Microsoft veut offrir plus de jeux à davantage de gens, quelle que soit la manière dont ils choisissent de jouer.
"Microsoft s’est engagé à fournir Call of Duty à Nintendo pendant 10 ans après la fusion de Microsoft et Activision Blizzard King", a-t-il ajouté, précisant que les nouveaux jeux Call of Duty continueraient également à être proposés sur la plateforme de jeux sur ordinateur Steam.
Cette annonce "est clairement un coup de publicité à cause de son timing", a réagi auprès de l’AFP Serkan Toto, de la firme d’analyse Kantan Games à Tokyo.
L’Autorité américaine de la concurrence (FTC) doit en effet examiner aujourd’hui le rachat d’Activision Blizzard, selon plusieurs médias. La Commission européenne a elle ouvert une enquête début novembre sur cette transaction, et le gendarme de la concurrence du Royaume-Uni a annoncé en septembre l’ouverture d’une enquête approfondie.