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Canada : Quentin Ryckaert et Vincent Coja, créateurs de tartinades au chocolat

Les Belges du bout du monde

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Si vous avez le bec sucré, vous allez vous régaler ce dimanche car Les Belges du Bout du Monde vous emmènent au Québec à la rencontre de Vincent Coja et Quentin Ryckaert, un couple de chocolatiers, créateurs de l’entreprise Allo Simonne qui fabrique la meilleure pâte à tartiner du continent…  Pour élargir nos horizons, l’aventurier belgo-québécois Richard Mardens, biologiste photographe d’aventures, nous emmènera pagayer et observer les baleines sur le Saint-Laurent, les dauphins en Australie, les orangs-outans et macaques en Indonésie et les castors au Québec où il a installé son camp de base. Amoureux des fleuves, de la mer et des océans, Richard sait que le pessimiste se plaint du vent tandis que l’optimiste espère qu’il va changer. Lui est devenu réaliste, il préfère ajuster ses voiles pour continuer à vivre ses rêves…  Anne Pollard, nous présentera le glaciologue Denis Samyn qui a accompagné Richard sur les Rwenzori, une expédition pour étudier la fonte des glaces des derniers glaciers d’Afrique tropicale.

Quentin & Vincent, un couple de chocolatiers...

Les Belges du Bout du Monde au Québec, Vincent Coja et Quentin Ryckaert
Les Belges du Bout du Monde au Québec, Vincent Coja et Quentin Ryckaert © Tous droits réservés

Né à Anderlecht en 1987, Quentin avait à peine 2 mois lorsqu’il prend l’avion pour aller vivre à Ouagadougou au Burkina Faso. Par la suite, selon les contrats de travail de ses parents, il voyage entre la Belgique et d’autres pays comme le Cap Vert, Kinshasa et Bamako. Leur pied à terre lorsqu’ils sont en Belgique est alors à Fernelmont, dans le Namurois.

Quentin a fait ses études en hôtellerie à la citadelle de Namur, puis un an de spécialisation en chocolaterie pâtisserie à Brugge, pour retourner ensuite à la citadelle pour la gestion hôtelière.

Aujourd’hui, il est entrepreneur dans le milieu agroalimentaire, cofondateur d’une entreprise qui fabrique l’une des meilleures pâtes à tartiner au monde.

Il vit à Montréal, au Québec depuis 2015 et compte y rester définitivement car il s’y sent épanoui à tout point de vue.

Les Belges du Bout du Monde au Québec, Vincent Coja et Quentin Ryckaert
Les Belges du Bout du Monde au Québec

Après avoir fait le Tour de France avec les Compagnons du Devoir, Vincent a rejoint son conjoint Quentin à Montréal qu’il a découvert via un PVT (permis vacances travail). Fascinés tous les deux par l‘esprit de liberté et d’entreprise qui souffle sur le Canada, ils ont fondé leur entreprise Allo Simonne en lui donnant le nom de la grand-mère paternelle de Quentin, Simonne Allo, clin d’œil à celle qui a initié 9 enfants et 32 petits-enfants au goût des choses et de la vie… Il y avait toujours une pointe de tarte chez elle, des bonbons ou des pralines.

Les Belges du Bout du Monde au Québec, Allo Simonne
Les Belges du Bout du Monde au Québec, Allo Simonne
Les Belges du Bout du Monde au Québec, Allo Simonne
Les Belges du Bout du Monde au Québec, Allo Simonne

Richard Mardens, biologiste photographe d’aventures

Les Belges du Bout du Monde au Québec, Richard Mardens
Les Belges du Bout du Monde au Québec, Richard Mardens
Les Belges du Bout du Monde au Québec, Richard Mardens

Richard est né à Tournai et a vécu à Blaton jusqu’à 18 ans. Il a fait ses candidatures à Namur en biologie, sa maîtrise (Écologie, biologie des organismes et des populations) à l’UCL avec un échange au Québec à L’Université LAVAL. Il a ensuite fait une maîtrise complémentaire en sciences et gestion de l’environnement à l’UCL avec un sujet de maîtrise au Burkina Faso.

Biologiste, photographe d’aventures et cinéaste, leader d’expéditions, plongeur scientifique, média man… Il a créé son métier.

Il vit actuellement à Montréal au Québec depuis un peu plus de 4 ans, endroit qu’il a découvert lors de son échange étudiant en 2005.

Être allé chez les scouts a sûrement joué à développer sa débrouillardise, avoir été bercé par les émissions Ushuaia nature avec Nicolas Hulot et les émissions de Cousteau ont certainement contribué à son attrait pour les grands espaces sauvages, l’amour de la nature, l’envie de contribuer à la préservation de la biodiversité.

Par la suite ce sont les voyages, les rencontres, les expériences qui forgent le mental, l’ouverture d’esprit, la confiance en soi, l’optimisme. Chaque rencontre avec une personne ou une terre inconnue est, pour Richard, l’occasion d’apprendre, de confronter ses visions. Parmi les voyages qui ont forcé les rencontres et ouverts son esprit, il cite : un an de voyage backpack avec son premier contrat de recherche sur les dauphins en Australie, un travail en volontariat en Indonésie avec les orangs-outans et macaques en Indonésie, son travail d’instructeur de plongée et plongeur scientifique en Italie, aux Canaries, au Canada ; son travail de recherche sur les baleines en Islande, ses voyages d’Alpinisme dans les Alpes, en Georgie, dans l’Ouest Canadien, … Ses différentes expéditions en kayak au Canada, Europe, ou d’alpinisme en Ouganda, … Et les petits boulots effectués ici et là, travail à la ferme, dans des hôtels, des restaurants, des magasins. "Je pense que la diversité des expériences permet de garder une vision critique de la vie bien ancrée dans la réalité des différentes strates de la société."

Avec le temps Richard a appris à s’entourer de personnes positives, optimistes qui l’aident à s’épanouir par leurs encouragements ou simplement leur dynamisme. Ça nourrit sa motivation. Aussi, il est beaucoup plus détaché des événements qu’il ne peut pas contrôler, il ne perd pas son temps ni son énergie à se plaindre de quelque chose qui n’est pas sous son contrôle, il aime rêver mais avant tout il agit sur ce qu’il peut, c’est probablement ce qu’il a acquis via ses différentes expéditions en montagne ou en mer. Il y a une belle phrase qui illustre son propos :

Le pessimiste se plaint du vent, l’optimiste espère qu’il va changer, le réaliste ajuste ses voiles. – William Arthur Ward

Retrouvez Richard Mardens sur son site Web et aussi sur Facebook

Les glaces du Rwenzori

Denis Samyn, glaciologue et géologue, a accompagné Richard Mardens sur les Rwenzoris, une expédition pour étudier la fonte des glaces des derniers glaciers d’Afrique tropicale.

Ce n’est pas leur région d’origine de la Wallonie picarde, l’un ayant grandi à Mouscron et l’autre à Blaton, qui a réuni Denis Samyn et Richard Mardens… C’est leur ouverture sur le monde et la passion de la montagne qui les ont conduits à partager une fabuleuse expérience à 5000 mètres d’altitude sur les hauteurs du massif du Rwenzori, au niveau de l’équateur, à la frontière entre la République démocratique du Congo et de l’Ouganda. Leur but : percer les mystères des glaciers, vieux de plusieurs milliers d’années. Le projet de Denis et de Richard était de rassembler des traces de l’évolution de la fonte des glaces sous forme d’archives photos et vidéos. Accompagnés d’une vingtaine de porteurs, les deux explorateurs se sont lancés à l’assaut des sommets du Rwenzori.

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Goûtez au dépaysement proposé par Adrien Joveneau et les Belges du bout du monde à 9 heures le dimanche en Radio sur La Première et dès 10 heures en podcast sur AuvioRetrouvez les histoires et les bons plans de centaines de Belges qui vivent aux quatre coins du monde sur la Carte des Belges du Bout du Monde.

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