À partir de dimanche, Mark Cavendish va courir sur ses terres au Tour de Grande-Bretagne. "J’aimerais bien rester chez Deceuninck-Quick-Step", a-t-il confié lors d’une conférence de presse de son équipe. "Mais la décision ne m’appartient pas. Les négociations sont en cours."
L’année dernière, la carrière du Britannique était au point mort, jusqu’au moment où Patrick Lefevere lui a donné sa chance. Depuis, il vit une seconde jeunesse avec à son actif quatre étapes sur le dernier Tour de France, ainsi que le maillot vert. Un véritable conte de fées comme il l’a déjà souvent répété.
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"Au début de l’année, je pensais qu’il s’agissait de ma dernière saison", a confié le sprinteur. "Je n’étais pas à la recherche d’un conte de fées. Je savais que j’étais encore bon, mais il fallait le démontrer en course. En fin de compte, cela s’est avéré être un conte de fées. Est-ce que je veux continuer à rouler ? Après cette année, ce serait facile d’arrêter. D’arrêter après une telle histoire, car il y a toujours un risque que l’année prochaine je ne parvienne pas à gagner. Mais je crois que je peux conserver ce niveau, je crois que je peux même encore m’améliorer. Je ne domine plus de la tête et des épaules, je peux donc encore faire mieux, et c’est pourquoi je veux continuer à courir. J’aime toujours le vélo. J’ai perdu des courses cette année, ça n’était jamais arrivé auparavant. Cette année, j’ai beaucoup gagné, mais j’ai aussi souvent terminé deuxième ou troisième. Je veux retourner au niveau où je ne perds plus. Je crois que c’est réellement possible. C’est pourquoi j’aimerais continuer à courir, de préférence dans l’équipe dans laquelle je me trouve actuellement. Les négociations sont en cours, mais je n’en sais pas plus. Cela ne dépend pas de moi", a rajouté l’homme aux 34 victoires sur le Tour de France.
Peut-il imaginer évoluer dans une autre équipe que Deceuninck-Quick-Step, dont il chante les louanges après chaque course ? "Comme je l’ai dit, ce n’est pas à moi de décider si je reste ou non", a brièvement conclu Mark Cavendish.