Dans Déclic, Julie Morelle reçoit Philippe Besson, auteur de Ceci n’est pas un fait divers, paru aux éditions Julliard.
Le roman commence par un coup de fil entre Léa, 13 ans, et son frère. Une conversation qui ressemble d’abord à un long silence suivi de ces mots : "Papa vient de tuer maman." On comprend tout de suite avec ces premières pages, le titre Ceci n’est pas un fait divers traite d’un féminicide.
L’idée de ce sujet vient de la rencontre entre Philippe Besson et un lecteur. Ce dernier, après avoir confié à l’auteur que sa mère fut victime d’un féminicide, se dit "à côté" et n’a pas les mots pour raconter cette histoire. Philippe Besson sent alors qu’il a peut-être un rôle à jouer dans la mise en lumière des victimes collatérales de féminicide qui sont invisibles et silencieuses, mais aussi sur les raisons qui poussent une personne à commettre cet acte.