Coupe du Monde 2022

Ces 10 Bleus qui peuvent devenir double champions du monde ce dimanche

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Par Antoine Hick

D’ordinaire plutôt conservateur dans ses choix, Didier Deschamps a été contraint de changer assez radicalement la face du noyau de ses Bleus appelés à disputer la Coupe du Monde 2022. C’est bien simple, seuls 10 joueurs sacrés en 2018 en Russie sont toujours là. Faites le calcul, 13 champions du monde sont donc restés à quai pour diverses raisons, blessures (Kanté, Pogba, Kimbembé, Umtiti), choix du coach (Fekir, Lemar…) ou retraite anticipée (Matuidi, Rami). Mais qui sont ces 10 joueurs qui peuvent briguer un 2e titre mondial ? On vous les présente.


1) Kylian Mbappé : Impossible d’avoir raté l’info, Mbappé peut devenir le plus jeune joueur, depuis l’illustre Pelé, à devenir double champion du monde. Il n’a que 23 ans et soufflera ses 24 bougies quelques jours après la finale. En 2018, il était le meilleur jeune du tournoi. En 2022, il devrait, en cas de victoire, être sacré meilleur joueur du tournoi. Précocité, quand tu nous tiens…

2) Antoine Griezmann : Le 2e joyau des Bleus. Evidemment de la partie en 2018, Griezmann brille quatre ans plus tard par son intelligence de jeu et sa façon de se mouvoir discrètement entre les lignes. Son rôle de médian relayeur, qui diffère complètement de celui qu’il avait il y a quatre ans, il s’en est accommodé à vitesse grand V. Prouvant, à qui veut bien l'entendre, 

3) Hugo Lloris : Le joueur le plus capé de l’histoire des Bleus. L’un des cinq joueurs, avec Griezmann, Giroud, Varane et… Benzema, qui était déjà là au Mondial 2014. Le capitaine. Le dernier rempart, parfois critiqué mais globalement toujours fidèle au poste. En 2018, il avait commis une grosse boulette en finale contre la Croatie.

4) Raphael Varane : Blessé avec Manchester United à quelques semaines du Mondial, Varane avait cru, pendant quelques instants, devoir faire l’impasse sur la messe qatarie. Finalement, il est là et bien là. Si Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté se relaient à ses côtés, lui reste indécrottable dans l’axe de cette défense. Comme en 2018. Comme en 2014.

5) Ousmane Dembélé : Sans faire de bruit, Dembélé s’est érigé comme un titulaire indiscutable dans cette ossature française. Profitant du changement de position de Griezmann, il est le choix #1 de Deschamps sur le flanc droit. En 2018, il n’avait disputé que… 2 minutes sur les 4 derniers matches. A Doha, il a été titulaire cinq matches sur six. Une montée en puissance discrète pour un homme pourtant habitué à faire les gros titres.

6) Olivier Giroud : Il ne lui manquait que deux buts pour dépasser Thierry Henry et devenir le meilleur buteur de l’histoire des Bleus. Il a fait mieux en plantant quatre roses. Parfois raillé, souvent sous-estimé, tantôt mis de côté, le phœnix Giroud répond toujours présent. Il a d’ailleurs sauvé les Français, malmenés par l’Angleterre en quarts, en catapultant un coup de tête au fond. Notons qu'il est incertain pour la finale.

7) Benjamin Pavard : 89 minutes et puis s’en va dans ce Mondial pour le "second poteau" le plus connu de France et de Navarre. Pas du tout à son avantage contre l’Australie en ouverture, le Bavarois a perdu énormément de crédit aux yeux de Didier Deschamps au point de rétrograder dans la hiérarchie. En 2018, il n’avait pas raté une seconde du tournoi, s’érigeant comme l’une des belles surprises françaises. Quatre ans plus tard, il semble définitivement avoir perdu sa place au profit de Jules Koundé. Mais on imagine que ces tracas personnels seront oubliés s’il brandit une 2e coupe.

8) Lucas Hernandez : l’une des images les plus déchirantes de cette Coupe du monde. Après 13 minutes contre l’Australie, Hernandez s’écroule, ses ligaments croisés déchirés. Il quitte le terrain et ne reviendra plus. En 2018, il avait participé à tous les matches, s’érigeant comme une vraie arme offensive supplémentaire pour les Bleus. Au Qatar, il n’aura pas eu l’occasion de prouver son talent. Petite consolation, c’est son frère, Theo, qui a repris le flambeau.

9) Steve Mandanda : Mandanda, l’éternel. Le seul Bleu qui était déjà présent à… l’Euro 2008. A l’époque, déjà, il était la doublure de Grégory Coupet. Aujourd’hui, et depuis quelques années, c’est dans l’ombre d’Hugo Lloris qu’il se retrouve. En 2018, il avait disputé une rencontre. Pareil cette année, dans la défaite contre la Tunisie.

10) Alphonse Areola : Paradoxale, la vie d’Areola. Depuis ses débuts chez les Bleus en 2015, il ne compte que cinq sélections. Et pourtant, il était déjà dans les valises de Didier Deschamps en 2018. Un rôle ingrat de 3e gardien qu’il endosse depuis quelques temps. Mais qui pourrait, déjà, lui rapporter une 2e étoile.

France - Maroc

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