N'allez pas croire que cette spécialiste du développement durable qui depuis le Tennessee, s'adresse à ses plus de 300.000 abonnés sous le nom de @thegarbagequeen, entretient son enthousiasme joyeux en fermant les yeux sur la litanie des tempêtes, des inondations et des canicules à répétition.
Cette scientifique de 26 ans redoute, parmi d'autres spécialistes du changement climatique, que le déluge de mauvaises nouvelles ne suscite un "catastrophisme climatique" et un désespoir contre-productif.
"J'ai décidé de faire un grand plongeon dans l'optimisme", raconte Alaina Wood.
"Si je vais leur parler de la dure réalité, je vais aussi leur montrer quoi faire de cette anxiété", explique l'Américaine, qui travaille dans les systèmes de traitement des eaux et des déchets.
Ses vidéos positives sur le climat, filmées chez elle ou lors de randonnées à la campagne, couvrent tous les sujets, de la régénération d'une espèce menacée jusqu'aux technologies balbutiantes sur la décarbonation de la production de ciment.
L'idée du "c'est trop tard" se répand surtout aux États-Unis et dans d'autres pays riches alors que les personnes concernées dès maintenant par les effets les plus graves du changement climatique n'ont pas le luxe de baisser les bras.