Ces espèces animales où les femelles mènent la danse

Commençons par un cliché : les lionnes. On a beau parler du roi de la savane pour le lion, ce serait plutôt la reine de la savane qu’il faudrait dire.

Les femelles sont de grandes chasseuses, bien plus actives que les mâles qui préfèrent se prélasser au soleil et se battre entre eux. Elles sont également les premières à pouvoir toucher au résultat de leur chasse.

Les éléphants font partie des espèces matrilinéaires, c’est-à-dire que les mâles préfèrent vivre seuls ou rester avec leurs compagnons mâles et les femelles s’occupent de la communauté.

Les éléphantes jouent un rôle essentiel dans la protection de leur tribu contre le danger et leur approvisionnement en nourriture. La mamie éléphant est respectée au sein du groupe pour sa sagesse et ses connaissances.

Une fois n’est pas coutume, dans cette espèce, ce sont les femelles qui sont plus grandes et plus fortes que les mâles. A l’inverse des lions, les mâles sont responsables de la chasse mais devront laisser les femelles manger avant eux.

Ce sont elles qui sont à la tête des décisions stratégiques comme choisir où va se déplacer le groupe ou se positionner lors d’un combat contre un autre clan. Elles font aussi office de médiateurs lorsqu’un conflit éclate dans le groupe.

Et la cerise sur le gâteau : il ne peut pas y avoir de rapport sans le consentement de la femelle.

Il existe de nombreuses espèces de lémuriens et les femelles dominent de nombreuses d’entre elles.

Les lémuriens à queue annelée, par exemple, sont une espèce où les femelles s’imposent dans la hiérarchie et le maintien de la paix de la colonie. Elles prennent une position de juge et de médiateur mais peuvent en venir aux mains si le conflit ne se calme pas. Elles sont d’ailleurs meilleures dans les combats en tête-à-tête que les mâles et remportent la plupart des désaccords.

Les femelles vivent plus longtemps que les mâles et sont responsables de leurs enfants mais aussi de leurs petits-enfants (des bonnes grands-mères). Mamie orque est très bonne chasseuse et son sens de la chasse s’aiguise au fur et à mesure de sa vie. Elle est donc un véritable atout pour les générations suivantes qui la suivent et "l’écoutent".

Vous ne vous y attendiez pas mais le poisson-clown mérite bien sa place dans ce classement. Ils ont une hiérarchique sociale stricte, où la répartition des tâches est très précise.

A la tête du groupe : la femelle la plus grande et la plus combative. Chaque mâle devra la satisfaire jusqu’à la fin de son règne en lui apportant de la nourriture, en lui trouvant une maison et en assurant son entretien. Ils devront aussi résoudre tous les problèmes qu’elle pourrait rencontrer et celui qui remplira le mieux son rôle pourra devenir le père de ses œufs. Tu parles d’un matriarcat !

Si alliance féminine il y a chez les humains, c’est aussi le cas chez les femelles bonobos. Elles peuvent se mettre en groupe pour contrer des mâles un peu trop agressifs et gagnent souvent leur combat quand elles s’allient. Pour cela, elles sont considérées comme des médiatrices dans la tribu.