Le projet avance donc, avec l’annonce que vient de faire la Global Battery Alliance (GBA) au Forum économique mondial à Davos. Cette organisation, qui regroupe plus d’une centaine d’acteurs majeurs de l’industrie automobile, vient de définir les bases de ce que devrait être ce passeport, conclusions d’un travail de près de trois ans réalisé en collaboration entre les membres de la GBA, tous directement impliqués dans la fabrication ou l’utilisation de ces batteries, qu’il s’agisse d’Audi, Tesla, Volkswagen ou bien encore BASF ou CATL.
Ce passeport proposera évidemment des informations techniques, à commencer par la date et le lieu de fabrication de la batterie, son énergie (kWh), sa capacité (Ah), le type et le nombre de cellules utilisées ainsi que la technologie utilisée.
Sa durée de vie, estimée en nombre de cycles, devra également être communiquée.
Le GBA souhaite également ajouter la liste des matières premières et la part de matériaux recyclés utilisée ainsi que leur(s) pays d’extraction. Enfin, deux indicateurs devraient afficher le niveau de respect des droits humains et du travail des enfants concernant la fabrication de cette batterie, ainsi que son empreinte carbone.