Diables Rouges

Domenico Tedesco, le bon choix pour les Diables rouges ? "Très surprenant", "on n’a pas le droit de se planter"

Sauf surprise, l’Italo-allemand Domenico Tedesco (37 ans) deviendra le prochain entraîneur des Diables Rouges. Une question est sur toutes les lèvres : est-ce le bon choix ? On a tenté d’y répondre dans le parti pris, sur la Première.

"J’aurais préféré un entraîneur qui a du vécu dans des grands tournois internationaux. Les datas, c’est peut-être l’avenir, je n’en sais rien. Entrainer un club ou une sélection, ce n’est pas le même métier. Le côté humain est plus important que tout le reste. En équipe nationale, ce qui prime, c’est le relationnel. Il ne faut pas réduire cet homme uniquement à son côté 'laptop'. Quand il arrive quelque part, c’est souvent un gros boom au début, puis c’est moins bien à l’usure. C’est un choix très surprenant, c’est une inconnue, mais laissons-lui sa chance. Ce qui est triste, c’est qu’on a l’impression que c’est un choix par défaut. Je suppose que ça va être une période de transition avec lui", précise notre consultant Frédéric Waseige.

"On espère lui laisser un peu de temps… sauf que les Diables n’ont pas le temps. Fin mars, il y a déjà un match en Suède. Ça laisse peu de temps pour prendre contact. Fédérer autour de lui : Tedesco semble avoir ce point dans son bagage. C’est ce qu’on dit de lui. Il a de la modernité, son âge parle pour lui. Les coachs allemands, c’est plutôt bien en ce moment, poursuit notre collègue Vincent Langendries. Il va devoir nous convaincre. Je crois que ça peut être un choix gagnant. Quand Roberto Martinez est arrivé, personne ne l’a vu venir. Il est tout de même resté six ans chez les Diables. Tedesco va devoir faire corps avec son groupe. Si ça colle entre eux, ça peut redémarrer. On s’est planté au Mondial, mais il ne faut pas enterrer cette équipe. Pourquoi pas faire un bon résultat au prochain Euro ? Les cadors seront là, je suis persuadé qu’il ne va pas bouleverser tout le noyau. A voir s’il passera un coup de fil à Eden Hazard."

"C’est un choix étonnant. On n’a pas le droit de se planter. La première ambition belge dorénavant, ça doit être d’arriver en quart de finale des grands tournois. Je me pose plusieurs questions : on ne sait pas, par exemple, si les cadres ont véritablement été consultés pour ce choix ? Que connaît-il du groupe ? Il va devoir faire un grand tri et devra travailler avec Frankie Vercauteren. Ce sont deux générations différentes. Sur le terrain, ce qu’on peut imaginer, c’est un pressing très haut et une récupération rapide du ballon. Donc un football direct plutôt qu’un foot à la Pep Guardiola ou Manchester City. A ses débuts, il était assez rafraîchissant. Notre Coupe du monde, c’est aussi l’échec d’un groupe, qui a bien vécu et a obtenu des résultats extraordinaires. Il y a une régénérescence à apporter au groupe", indique pour sa part notre consultante Christine Schréder.

Eliminée dès le premier tour du Mondial 2022, la Belgique doit disputer son premier match des qualifications pour l’Euro 2024 le 24 mars en Suède, avant un match amical face à l’Allemagne quatre jours plus tard.

Diables Rouges : Domenico Tedesco
Diables Rouges : Domenico Tedesco © Getty Images

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