Quand la star américaine Jennifer Lawrence a lu le scénario de "Causeway", qui raconte l’histoire d’une militaire américaine blessée en Afghanistan qui revient auprès d’une mère psychologiquement perturbante, elle n’a pas hésité, bien qu’en congé sabbatique et voulant devenir mère.
La star oscarisée du film "Happiness Therapy", devenue célèbre auprès du grand public avec la saga "The Hunger Games", avait annoncé qu’elle prenait une pause dans sa carrière, car, avait-elle estimé, "tout le monde en avait marre de moi".
Mais quand elle a lu le scénario de "Causeway", tout a changé.
"Pour moi c’était très clair que je ne voulais pas travailler", mais ce scénario "a alors atterri sur mon bureau et j’ai eu réellement ce sentiment d’urgence : fais-le, vas-y", a-t-elle confié à l’AFP lors du festival de cinéma de Toronto.
C’était vraiment quelque chose qui venait du fond des tripes, comme une urgence.
Le film, premier projet de la toute jeune société de production de Jennifer Lawrence, narre l’histoire de Lynsey qui revient d’Afghanistan au domicile de sa mère à La Nouvelle-Orléans.
Une blessure invalidante touchant le cerveau à la suite de l’explosion d’un engin artisanal en Afghanistan n’est pas le seul traumatisme que doit surmonter l’héroïne du film, alors que des difficultés liées à son enfance et à son contexte familial remontent à la surface.
Jennifer Lawrence a décidé aussi de tourner dans ce film pour montrer "ce que ces héros doivent affronter pour assurer notre sécurité".
"C’était formidable de pouvoir parler avec ces hommes et femmes exceptionnels qui ont servi dans l’armée, de tenter d’avoir plus d’informations sur le contexte", a-t-elle déclaré samedi sur le tapis rouge à la première mondiale du film "Causeway".