La plupart des pays du monde se remettent péniblement des catastrophes climatiques extrêmes de l’année dernière et se préparent d’ores et déjà à une autre année difficile : des températures sans précédent, des pertes humaines et matérielles dans des inondations et des tempêtes ainsi qu’un manque de pluie généralisé qui laissent inquiets et inquiètes quant à la suite des événements.
Nous avons atteint 1,2 °C de réchauffement global et le temps (pour un changement efficace) nous est compté. Ce message, exprimé par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, est peut-être l’un des moments les plus marquants de la dernière Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques ou Conférence des Parties (COP), la COP27, qui s’est tenue en novembre 2022 à Sharm-el-Cheikh, en Égypte.
Aucun résultat concret n’a été obtenu en matière de financement des efforts d’atténuation et d’adaptation, et aucun nouvel objectif concret n’a été fixé pour réduire les émissions par rapport à la COP 2021 de Glasgow. Certes, trouver un compromis représente un défi lorsque le sujet abordé est aussi complexe que le changement climatique, ce qui peut expliquer certaines lacunes.
Cependant, comment peut-on encore justifier de discuter du sort de l’humanité entière à une table où la voix des femmes (50% de la population mondiale) a été largement "oubliée" ?
Le chemin est encore long jusqu’à la COP 2023 prévue en décembre aux Émirats arabes unis. Nous devons tirer les leçons des manquements précédents, afin d’éviter de perdre un temps précieux pour notre planète.