C’est un énorme big bang qui attend les hautes écoles et universités : dans un an ou deux, l’ensemble du calendrier de l’enseignement supérieur devrait se calquer sur le calendrier du fondamental et du secondaire. Alors, pourquoi changer ce rythme scolaire ?
"On se rend compte que l’année actuelle est assez élastique. Il n’y a pas de moment réel de rupture, de véritables moments de congés", justifie Valérie Glatigny, la ministre de l’Enseignement supérieur. "On pense que les étudiants vont réussir davantage si on rythme mieux l’année académique. C’est une réforme qui est lisible en parallèle avec la réforme du décret paysage : nous souhaitons mieux baliser la progression vers la réussite des étudiants avec un rythme 'apprentissages, évaluations, repos.'"
Commencer plus tôt et terminer plus tôt
L’enseignement supérieur devrait donc assister à un alignement avec l’enseignement fondamental et secondaire. "Normalement on commence à la mi-septembre et là on va commencer le dernier lundi du mois d’août. Et puis on va aussi terminer l’année plus tôt. Pour un étudiant qui a réussi ses 60 crédits du premier coup, il aura fini à la mi-mai. Un étudiant qui a une seconde session aura quant à lui fini à la mi-juillet", explique la ministre. "Donc on commence plus tôt et on termine plus tôt aussi."
La qualité de l’enseignement au bénéfice des étudiants
A noter que ce nouveau rythme permettrait également d’avoir un vrai break à Noël, mais aussi pendant l’été. "Ce qui permet aux mouvements de jeunesse d’avoir leurs activités, de faire du sport… Et les professeurs auront également l’occasion d’avoir un moment spécifique pour faire de la recherche."
L’objectif de la ministre est le suivant : "la qualité de l’enseignement au bénéfice des étudiants." En effet, selon elle, ce rythme d’apprentissage "apprentissage, évaluation, repos" facilite la réussite des étudiants.