Dix entraîneurs différents en cinq ans, soit une moyenne de deux par an. C’est le bilan peu glorieux de Marc Coucke à la tête du club bruxellois. Un an après son arrivée, le président débarque Hein Vanhaezebrouck, coupable de n’être que quatrième au classement et d’avoir pris un petit point sur ses quatre derniers matches. Après un intérim express de Karim Belhocine, le Néerlandais Fred Rutten arrive mais ne reste que 13 petits matches. Les claques subies à Genk (3-0) et au Standard (5-0) en play-offs ont raison de lui. Belhocine est de nouveau appelé à la rescousse pour terminer la saison mais n’est pas prolongé ensuite.
À l’issue d’un exercice désastreux terminé à la sixième place, Coucke frappe un grand coup de communication en ramenant Vincent Kompany dans un rôle hybride de joueur et d’assistant. Officiellement, l’entraîneur en charge est Simon Davies, pourtant sans vraie expérience en tant qu’entraîneur principal à ce niveau. Le Gallois ne reste que trois mois avant que le Sporting ne soit rétrogradé dans la hiérarchie : place à Frankie Vercauteren après un nouvel intérim d’un match de Jonas De Roeck.
La situation particulière tient durant un an malgré les différences évidentes de philosophie entre le nouveau T1 des Mauves et son capitaine emblématique. En août 2020, la direction tranche dans le vif en remerciant Vercauteren et en offrant à Kompany, nouvellement retraité, son premier costume officiel de T1. Deux ans plus tard, Vince the prince quitte le navire et est remplacé par Felice Mazzù, tout juste champion avec l’Union. Malheureusement, la mayonnaise ne prend pas et l’entraîneur belgo-italien est limogé. L’entraîneur des jeunes, Robin Veldman, assure un nouvel intérim avant la nomination de Brian Riemer, pourtant jamais T1 d’une équipe première, qui va donc vivre son baptême du feu ce mercredi.