Regions Liège

Chantier du tram : la rue Féronstrée bloquée jusqu’au 17 février

Ce lundi matin, rue Féronstrée, les commerçants, le responsable du chantier de la société Colas et des représentants de la ville se sont réunis pour échanger sur le blocage de la rue. Des travaux de raccordement au gaz et à l'eau seront effectués du 6 au 17 février. Cela aura un impact sur la mobilité du quartier et surtout, les commerçants craignent que les clients ne fréquentent plus leurs magasins, pharmacie, maison d’hôte…

Vous nous mettez au pied du mur

Vendredi dernier, les commerçants du quartier découvraient que la rue allait être bloquée pour une durée de minimum douze jours. A l’approche de la Saint-Valentin, une période propice aux achats, les commerçants du quartier manifestent leur colère et attendent des solutions pour garantir l’accès. Anaïs, la gérante d’un magasin d’électronique, s’indigne de cette communication de dernière minute : " Vous nous mettez au pied du mur ". Elle craint de perdre toutes ses économies restantes en l’espace de quinze jours, à cause de ces travaux.

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Des agents pour guider les passants

Le responsable de la société Colas explique les dispositions prises pour maintenir la circulation des piétons. Quatre agents vont guider les passants entre les trous, barrières et grues semés sur la rue. Il y a bien des contraintes d’accès mais selon Jimmy Bailly, responsable de la coordination, les agents sont un plus : " C’est vraiment deux personnes qui sont mises de chaque côté, aux barrières. Si quelqu’un se présente, ils l’accompagnent directement à sa destination ". Depuis la réunion de lundi, le dispositif a été renforcé. Les agents portent un brassard et disposent de panneaux signalétiques.

Encourager les habitants à fréquenter le centre

La commune de Liège s’est aussi exprimée dans un communiqué à la suite de cette réunion. La priorité ira à la signalisation des déviations pour favoriser la circulation piétonne. De manière générale, la ville souhaite encourager les habitants à soutenir les commerces face aux difficultés rencontrées mais les travaux devront se faire. Elisabeth Fraipont, échevine du Commerce, confie qu’il n’y a pas de solution toute trouvée : "C’est la moins pire des solutions qui a été adoptée parce qu’on a essayé justement de rassembler toutes les problématiques sur un court laps de temps".

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