Le principe est simplissime. La dynamo qui frotte sur la roue du vélo transforme l'énergie mécanique ou cinétique, le tour de la petite roue, en énergie électrique grâce à un alternateur. C'est exactement le même bazar que dans une centrale hydro-électrique. L'eau en mouvement (la roue du vélo mue par vos jambes) fait tourner une turbine (notre petite roue de la dynamo) qui est connectée à un alternateur. Vous êtes en quelque sorte votre propre centrale, mais une centrale à pattes.
Il faut que Fanny pédale au moins à une vitesse constante de 15 km/h. L'alternateur récupéré dans une casse connecté au vélo chargera le téléphone ... en 3h30.
Un alternateur à main (de 40 à 60 euros), avec manivelle, lui, permet d'allumer la petite lumière pour lire, par exemple. Faire attention de bloquer la différence de potentiel sur 5 volts et d'après les calculs en fonction de la puissance produite, il faut multiplier les 3h30 de charge par 50, ce qui donne 175 heures pour charger le téléphone
Aidé par le diagramme de la charge de la dynamo, le Professeur calcule que Carlo devra tourner la manivelle de l'alternateur pendant 3h30 et Fanny devra pédaler pendant une semaine pour charger son téléphone.