Charleroi a présenté aujourd’hui son plan d’extinction de l’éclairage public, entre minuit et 5h00 du matin. Cette mesure devrait permettre à la Ville d’opérer une économie de 50 mille euros par mois. De nombreuses communes ont déjà pris cette mesure, depuis le début de la crise énergétique. Charleroi a attendu, mais pourquoi ? La réponse de Xavier Desghain, l’échevin en charge de l’énergie et de la transition écologique : "On avait refusé de la faire sur la totalité du territoire. On a attendu de voir comment cela se passait dans les autres communes". Charleroi n’est pas un village, mais la première métropole wallonne. Liège non plus n’a pas adhéré à cette mesure jusqu’à présent. Une analyse de la situation a pris du temps, explique Xavier Desghain : "On a finalement décidé d’une coupure partielle de l’éclairage public entre minuit et 5h00 du matin pour laisser toute une série d’endroits bien éclairés, comme le centre-ville, les cœurs des communes de l’entité, comme Gosselies, Marchienne, Gilly, Jumet Gohissart… Les accès aux commissariats de police, aux urgences médicales, à l’aéroport, etc… resteront aussi éclairés. L’ensemble des voiries régionales, 100 kilomètres de voies qui mènent de la périphérie au centre-ville, garderont aussi leur éclairage".
A Ecaussinnes, les commerçants vont-ils obtenir par pétition le retour de l'éclairage public la nuit ?
On n'est pas des pigeons
Anne, 58 ans, habitante d'Ecaussinnes a peur depuis que l'éclairage public est coupé. Elle se sent en insécurité. Alors,...