Nous avons rencontré une jeune doctoresse à Andenne et un médecin pratiquant encore au-delà de l'âge de la retraite à Quaregnon. Les deux communes sont en pénurie "simple" (un médecin pour plus de 1100 habitants). C'est clair, leur organisation du travail est complètement différente.
... même les jeunes médecins hommes n'ont plus envie d'une vie 100% axée sur leur travail.
La Dr. Pauline Fastré pense à sa situation familiale: "On essaie d'aménager les horaires pour ne pas finir tous les jours à 19h00-20h00, pour essayer d'avoir un équilibre avec mon compagnon, et pour pouvoir quand même voir ma fille à la maison".
Le Dr. Nicolas Di Giacomo témoigne: "Ma femme rouspète toujours que je ne sais pas dire "non", mais moi, quand je vois les gens qui ont une plainte, il faut les soulager".
C'est vraiment une dévotion et un sacerdoce.
La Dr. Pauline Fastré explique: "Maintenant, c'est vrai que la profession se féminise, mais même les jeunes médecins hommes n'ont plus envie d'une vie 100% axée sur leur travail".
Et selon le Dr. Nicolas Di Giacomo : "C'est vraiment une dévotion et un sacerdoce. C'est quasi un travail de curé. Il faut vraiment se confier et se sacrifier pour les gens".