C’est une petite révolution qui est en marche au Domaine provincial de Chevetogne. Marie-Julie Baeken succède à Bruno Belvaux qui occupait le poste depuis 1995. Après cinq années à la tête du Lac de Bambois, la Dinantaise devra trouver ses marques, imposer son style, et relever de nombreux défis.
"Les enjeux sont sociétaux, économiques, environnementaux. Ce sont des réalités que toute institution doit relever".
Il faudra répondre aux attentes du public en évolution, tournées vers un tourisme vert, un tourisme doux. La nouvelle directrice devra affronter les questions énergétiques, de mobilité et bien sûr, la question sensible du financement du Domaine provincial.
Faut-il s’attendre à voir les tarifs des entrées augmenter dans les prochains mois pour assurer la rentabilité de Chevetogne ?
"Il y a déjà eu des modifications, il faudra réfléchir à rendre le domaine accessible à tous, à continuer dans cette optique et à trouver des sources de financement, des sources d’optimisation de la gestion pour ne pas passer par des augmentations de tarifs et permettre au plus grand nombre d’y avoir accès." Une équation à résoudre dans les prochains mois.
Marie-Julie Baeken est venue nous en parler dans Namur Matin sur Vivacité.