Chien de sauvetage : trois choses à savoir sur ces héros à quatre pattes

Si cette forme de sauvetage est aujourd’hui courante, elle reste néanmoins récente. Au temps des Egyptiens, des chiens étaient emmenés sur les champs de bataille pour sauver les soldats blessés. Il faudra attendre plusieurs centaines d’années pour qu’ils reviennent sur le devant du tableau. A la fin du 19e siècle, en Allemagne et en Belgique, on commence à organiser la sélection des chiens, leur apprentissage et leur utilisation au sein d’équipes formées pour cela.

On parle du chien, mais Bénédicte souligne l’importance du binôme chien - maître qui travaille toujours ensemble.

Deux facultés exceptionnelles sont mises à profit :

• L’odorat

Leur odorat est 35 fois plus développé que celui de l’homme. Les chiens possèdent en moyenne 220 millions des récepteurs olfactifs au niveau de la muqueuse nasale. Certaines races de chien possèdent un odorat plus développé que la moyenne comme le chien de Saint-Hubert et ses 300 millions de récepteurs olfactifs.

• L’ouïe

Un chien est capable de percevoir des sons très étouffés à une distance qui peut atteindre 25 mètres et ce dans un contexte très bruyant.

Deux races de chien sont généralement utilisées de par leur taille moyenne et leur poids moyen qui leur permettent de se déplacer dans des endroits difficiles d’accès : le berger allemand et le malinois.

Ceux-ci sont sélectionnés dès l’âge de trois mois et doivent rassembler quelques critères, tels que :

• Avoir un bon sens de l’apprentissage
• Avoir une bonne capacité de concentration
• Etre habile
• Ne pas être peureux, nerveux et agressif
• Ne pas avoir peur de leurs congénères, des humains…

L’apprentissage dure entre 12 à 18 mois avant d'être opérationnels sur le terrain avec leur maître.