Alors que nous vous annoncions hier que le nombre de contaminations commençait à remonter, la tendance semble se confirmer. D’après les derniers chiffres consolidés de Sciensano, 7039 contaminations ont été détectées en moyenne chaque jour entre le 21 et le 27 décembre. C’est une baisse des contaminations de 6% par rapport à la semaine précédente, mais la vitesse de cette diminution tend à faiblir et le nombre de cas quotidiens, lui repart à la hausse. À titre de comparaison, les chiffres consolidés de Sciensano montrent notamment que 9093 cas avaient été détectés le lundi 20 décembre. Sept jours plus tard, le 27 décembre, ce sont 13 233 cas qui ont été détectés, soit une hausse de 45%.
Le taux de reproduction est lui aussi reparti à la hausse se rapproche d’ailleurs de plus en plus de 1. Alors qu’il était aux alentours de 0,77 lors de la semaine du 13 au 19 décembre, celui-ci a augmenté pour se retrouver à 0,91 en moyenne sur les sept derniers jours. Au-dessus de 1, cela signifie que la transmission du virus s’accélère.
La vague "Omicron" à nos portes
Dans une intervention dans notre matinale radio de ce vendredi, Yves Van Laethem le confirme bien : cette cinquième vague, que certains appellent "vague Omicron", est bien là. "Elle est train de hoqueter un petit peu mais elle est là, inévitablement, elle va commencer dans les jours qui viennent. Je pense qu'on aura une vraie vague de contaminations, pas une vaguelette, mais mon fantasme sanitaire c'est d'avoir une vaguelette au point de vue clinique et des hôpitaux."
Le porte-parole interfédéral fait une métaphore sportive, et compare ce nouveau variant à un "quelqu'un qui court vite mais qui tape moins fort" que les variants précédents. "Tout le problème est de savoir si ce joueur là va changer la donne des autres matchs que l'on a eu avec le coronavirus. On espère que ce joueur marquera moins de but que le précédent."