Tout a commencé pendant les longues périodes de confinement. "Je n’en pouvais plus de voir la chapelle des Déportés, à quelques centaines de mètres de chez moi, tomber en ruine", explique Yves Brison. À mon avis, elle était vouée à la destruction. Mais c’est un lieu symbolique parce qu’il a été construit à la fin de la guerre 14-18. Une promesse que s’était faite un habitant de Saint-Remy (entité de Chimay) si lui et tous les autres déportés du village revenaient sains et saufs de la guerre.
"Alors, lors d’un souper avec des amis, j’ai annoncé que j’allais la restaurer, cette chapelle. Et quelques jours plus tard, j’ai pris ma brouette, ma pelle, et je me suis mis au travail". Un chantier d’un an : fondations, stabilité, boiseries, crépis, peintures… Car c’est vrai qu’avant son intervention la chapelle des Déportés avait piètre allure.