Après une longue partie sur les Diables rouges, les blessures conjointes et malheureuses d'Axel Witsel et Eden Hazard, son rôle au sein de l'équipe belge, place au second volet de notre interview exclusive de Christian Benteke. Le longiligne avant-centre y évoque ses périodes de doute, sa réssurection avec Palace, son avenir et...un éventuel retour en Belgique. Entretien.
Du haut de son mètre 90 sous la toise et de son physique de déménageur, Christian Benteke n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Pourtant, en début de saison, il a dû mordre sur sa chique quand son entraîneur, Roy Hodgson, s'est passé de lui pendant de longues semaines. C'est bien simple, entre le 12 septembre et le 27 novembre, Benteke n'a que brièvement humé les joies d'un match, ne disputant que...58 petites minutes sur les deux mois.
Une longue période de disette, entremêlée de doutes quant à son avenir. "Je ne commençais jamais. Je n'ai quasiment pas joué de match. Le coach avait d’autres plans ou d’autres joueurs prioritaires" explique Benteke.
"Je n’ai jamais craint pour ma sélection avec les Diables. Je savais qu’il serait impossible de passer une saison entière sans qu’il me donne ma chance. C’était difficile mentalement d’être prêt une fois qu’il allait me donner ma chance. Parce que c’est facile de râler mais une fois que t’as ta chance, il faut la saisir” renchérit-il.