Les salles de cinéma ont eu la vie dure pendant la pandémie, et aujourd’hui elles ont rouvert leurs portes à pleine capacité. Mais les petits exploitants peinent toujours à retrouver le public d’avant.
À l’accueil du cinéma Palace à Bruxelles, les amateurs défilent. Ils préfèrent voir des films qu’on ne trouve pas dans les grandes salles : "Ça permet de découvrir d’autres films et savoir qu’on soutient un projet culturel et social derrière, c’est important", explique une spectatrice.
Alors que dans le pays, la fréquentation des salles chute depuis la pandémie, son cinéma reste à flot, indique le directeur du cinéma Palace, Éric Franssen : "Ce qu’on remarque maintenant, c’est que l’année 2022 a été une bonne année. Si on compare 2022 à 2019, ici au Palace, on a fait un peu moins de 5% en moins que 2019 en termes de fréquentation, ce qui est très bien par rapport à beaucoup d’autres salles qui ont été plus impactées que nous".
Pour augmenter sa fréquentation, le Palace tente d’attirer plus de jeunes. L’âge moyen des amateurs de films d’art et essai dépasse les 55 ans. Un abonnement bruxellois a été créé entre différents cinémas indépendants, le Cineville.