L’Italie enregistre désormais plus de 80.000 nouveaux cas par jour. Et pour contraster l’avancée d’Omicron sans refermer certains secteurs économiques, alors que port du masque classique est obligatoire à l’extérieur, les autorités italiennes obligent ont décidé de serrer la vis en imposant le port du masque FFP2 dans certaines situations comme dans tous les transports publics. L’objectif est clair : freiner les contagions qui se multiplient dans les transports souvent bondés.
Quelques jours après son entrée en vigueur dans les pharmacies romaines, les masques FFP 2 sont quasi introuvables. La demande explose, le prix de même. "Il en restait seulement deux et ils coûtent cher. Au prix de 2€50 le masque, ce n’est pas donné", témoigne une romaine.
Préserver la culture
Le gouvernement italien veut impérativement éviter la fermeture du secteur culturel ou encore touristique. C’est pourquoi le masque bec de canard est également devenu obligatoire dans les musées, dans les cinémas ou encore dans les théâtres.
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"Un théâtre rempli doit donner une sensation de protection aux spectateurs ! Mais heureusement quand le gouvernement commence à penser à des restrictions. Et la première chose qu’ils essaient de faire c’est de sauver la culture et le spectacle. Et ça, c’est une chose magnifique", explique Massimo Roberto Piparo, directeur artistique du théâtre Sistina.
Le masque FFP2 nécessaire aussi pour visiter les musées et les ruines. A la rentrée scolaire le 10 janvier, ce type de masque sera également imposé aux enseignants des écoles maternelles.