Désormais devenu un cadre de l’équipe, Karim Benzema pense sans doute avoir encore de beaux jours devant lui en équipe de France. Didier Deschamps lui confie même le brassard de capitaine lors d’un amical face au Brésil en mars 2015.
Sept mois plus tard, le 8 octobre face à l’Arménie, il marque un doublé mais ne sait pas qu’il dispute ses dernières minutes avec la France avant une longue traversée du désert.
Moins d’un mois plus tard, le 5 novembre 2015, l’affaire du chantage à la sextape éclate. Mis en examen pour avoir exercé un chantage sur son équipier en sélection Mathieu Valbuena, Benzema est écarté du groupe des Bleus.
Le président de la Fédération Noël Le Graët annonce qu’il n’est "plus sélectionnable" tant que sa situation judiciaire "n’évolue pas", le contrôle judiciaire auquel il est soumis l’interdisant d’entrer en contact avec Valbuena.
En février 2016, ce contrôle judiciaire est levé mais l’attaquant du Real Madrid n’est pas réintégré. Deschamps et Le Graët sont explicites en avril : Benzema ne sera pas repris pour l’Euro 2016 en France. Un coup dur pour Benzema qui dérape dans la presse espagnole, accusant Deschamps d’avoir "cédé à une partie raciste de la France".
Des déclarations qui n’arrangeront pas la situation et expliquent, en partie, la longueur de l’absence de Benzema en sélection.