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Cinq des films les plus bouleversants de Steven Spielberg

Steven Spielberg

© Photo by Murray Close/Getty Images

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Par Arilson Lunsadisa

Dans "The Fabelmans", sorti en salle le 22 février, Steven Spieblerg se livre sur son enfance et la naissance de son amour pour le cinéma. Depuis ses débuts, le réalisateur a su conquérir le cœur du public et des professionnels à travers la qualité exceptionnelle de ses films. Voici 5 de ses œuvres cinématographiques les plus inspirantes et bouleversantes :

“Jurassic Park”, une aventure hors du commun

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C’est le film qui a changé le visage des blockbusters, en révolutionnant le cinéma de science-fiction. Il s’agit, bien évidemment, de Jurassic Park ! Adapté du roman du même nom de Michael Crichton, on y suit un groupe de scientifiques invités sur une île afin de donner leur avis sur un parc d’attractions hors du commun. Son principe : exposer des dinosaures génétiquement modifiés dans un zoo.

Avec "Jurassic Park”, Steven Spielberg nous offre un cinéma en avance sur son temps en mêlant de l’action, du suspense et des effets spéciaux impressionnants pour l’époque. Le long-métrage sera le premier de l’histoire à rapporter plus de 900 millions de dollars au box-office. Suite à ce carton, le cinéaste réalise le premier sequel de sa carrière, en 1997, avec “Le Monde perdu : Jurassic Park”.

“Arrête-moi si tu peux”, une course-poursuite détonante

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“Arrête-moi si tu peux”, nous embarque dans la fascinante vie de Frank Abagnale Junior, un jeune escroc habile qui joue de ses capacités intellectuelles et de sa ruse pour se faire passer pour un pilote de ligne, un avocat ou encore un médecin. Il est alors activement recherché par le FBI pour usurpation d’identité. S’ensuit un jeu de chat et de la souris détonant entre Carl Hanratty, l’agent chargé de l’affaire et Franck.

Une fois de plus, Steven Spielberg livre un long-métrage captivant en nous faisant voyager dans les années 60. Leonardo DiCaprio et Tom Hanks partagent une alchimie incroyable à l’écran. Grâce à leurs performances, le cinéaste réussit à tendrement aborder les relations père/fils en se permettant même d’y faire des parallèles avec sa propre enfance. Fun fact : Frank Abagnale Junior existe vraiment. Après avoir purgé 5 ans de peine, il a été libéré en 1974 pour travailler avec le FBI et les autorités fédérales.

“La couleur pourpre”, le film qui a lancé la carrière de Whoopi Goldberg et d’Oprah Winfrey

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Basé sur le roman éponyme d’Alice Walker, récompensé du prix Pulitzer en 1983, “La couleur pourpre” nous plonge dans la vie de Celie (Whoopi), une jeune femme noire du sud des États-Unis au début du 20e siècle, qui se bat contre la maltraitance physique et morale qu’elle subit au quotidien par les hommes qui l’entourent. Après les succès faramineux d"ET, l’extraterrestre" et des "Dents de la mer”, Steven Spieblerg explore, pour la première fois, un genre qui s’éloigne des films populaires de divertissement qui ont fait sa renommée.

Et c’est une réussite, sorti en 1985, le long métrage lance la carrière de Whoopi Goldberg et d’Oprah Winfrey au cinéma. Le succès est immédiat, la critique acclame l’interprétation majestueuse de la distribution d’acteurs ainsi que la profondeur avec laquelle Steven Spielberg traite les thématiques sensibles qui y sont abordées (inceste, violence policière, sexisme, racisme). Bien que “La Couleur Pourpre” ait été snobé à la cérémonie des Oscars en 1986 avec onze nominations et aucune récompense, la carrière du réalisateur et de ses actrices principales n’en pâtit pas.

Aujourd’hui, Whoopi Goldberg fait partie du club très fermé des personnalités ayant remporté un Emmy, un Grammy (musique), un Oscar (cinéma) et un Tony Awards (théâtre). Oprah Winfrey, devenue magnat des médias, est une des personnalités les plus influentes des États-Unis. Enfin, Steven Spielberg, a su s’imposer comme l’un des plus grands réalisateurs du cinéma en enchaînant les succès au box-office près de 40 ans après la sortie du film.

“La Liste de Schindler”, le chef-d’œuvre de sa carrière

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Dans “La Liste de Schindler (1993), Spielberg, raconte la véritable histoire d’Oskar Schindler (campé par Liam Nesson), un Allemand, qui a sauvé plus d’un millier de juifs de l’exportation au camp d’Auschwitz-Birkenau. Tourné en noir et blanc, le film de plus de 3 heures évoque la Shoah sans éluder les monstrueuses réalités de la guerre. De cette obscurité, le réalisateur fait ressortir l’humanité. On le constate particulièrement bien avec la mémorable petite fille au manteau rouge qui symbolise l’élément déclencheur de la prise de conscience des atrocités de l’holocauste.

Ce chef-d’œuvre est le film de la consécration pour Steven Spielberg, avec sept Oscars remportés dont celui du meilleur réalisateur ainsi que celui du meilleur film. Après avoir récolté plus de 320 millions de dollars au box-office (sur un budget initial de 20 millions), le réalisateur présente son long métrage en 2002, en tant que mémoire, à l’Université de Long Beach afin d’obtenir son diplôme de fin d’études en arts cinématographiques. Il n’avait, en effet, jamais pu terminer son cursus dans les années 60, sa carrière ayant décollé de manière précoce.

 

"Le Terminal"

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Tom Hanks et Steven Spielberg se retrouvent, en 2004, dans “Le Terminal”, après avoir travaillé ensemble pour les films “Il faut sauver le soldat Ryan” et “Attrape-moi si tu peux”. Le pitch : Alors qu’il était en plein vol, un coup d’État éclate en Krakozie, pays d’origine de Victor Navorski (Tom Hanks). Lorsqu’il atterrit sur le territoire américain, ses documents ne sont plus valides. Il est par conséquent bloqué dans l’aéroport jusqu’à ce que la situation dans son pays soit rétablie.

Derrière la simplicité du scénario, se cachent un récit touchant et plein d’émotions. Dans “Le Terminal”, Steven Spielberg nous invite à réfléchir aux questions liées à l’immigration en y insufflant une dose d’optimisme et de fantaisie. Le tout avec un casting de rêve, composé notamment Catherine Zeta Jones et de Zoë Saldana (Avatar). Ce film est inspiré de l’histoire vraie et malheureusement beaucoup moins charmante du réfugié politique iranien, Mehran Karimi Nasseri, qui avait élu domicile à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle en novembre 1998. Il y est décédé le 12 novembre 2022. Sa vie a également inspiré le long-métrage Tombés du ciel avec Jean Rochefort.

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