Cinq jeux vidéo dans lesquels vous incarnez un animal

Commençons d’emblée par celui qui vient d’être sacré… Dans Stray, vous incarnez (à la 3e personne) un petit chat séparé de sa famille, qui évolue dans un univers futuriste un peu glauque. La ville dans laquelle vous vous trouvez est peuplée de robots humanoïdes. Grâce à B12, un de ces robots volants, vous allez pouvoir communiquer avec les habitants et récolter des objets.

L’objectif est évidemment de fuir cette ville poisseuse en trouvant les bonnes portes de sortie. Si les robots qui vous entourent sont assez inoffensifs, ce n’est pas les cas des Urse, ces petites boules de poils qui vous attaquent constamment et dont vous devez vous protéger. Agilité, vitesse, discrétion seront les clés pour s’en sortir dans ce jeu.

L’info insolite concernant ce jeu réside dans le lieu qui a inspiré son décorum. Le studio qui se cache derrière Stray a en effet transposé dans un univers vidéoludique une cité autogérée située à Hong-Kong, qui n’existe plus aujourd’hui puisqu’elle a été détruite dans les années 90. Dans cette partie de la ville, les bâtiments étaient tellement rapprochés les uns des autres que la lumière du jour n’arrivait plus à se faufiler entre les murs et les habitants vivaient ainsi dans une obscurité quasi constante. Un lieu parfait pour imaginer un jeu vidéo un peu dark.

Dans Maneater, vous incarnez un requin qui désire se venger suite au triste sort que des pêcheurs ont réservé à sa maman. Mais pour parvenir à vos fins, puisque vous êtes au début du jeu un tout petit bébé requin, il va d’abord falloir prendre des forces pour se muscler.

Comment ? En bouffant tout ce qui se trouve sur votre chemin, de la plus petite espèce aquatique à la plus grosse. Vous n’êtes d’ailleurs pas contraints de rester dans les fonds marins, vous pouvez également aller vous sustenter sur les embarcations à la surface de l’eau, en dévorant l’un ou l’autre vacancier sur son bateau par exemple. Avec le risque bien sûr de semer la panique chez les humains, qui voudront dès lors vous tuer. Raison pour laquelle il faut rester stratégique et surtout, essayer de se doter de carapaces plus résistantes pour contrer leurs attaques.

Dans Ghost of a Tale, un jeu remarquable par son design, vous êtes un souriceau ménestrel très cute répondant au nom de Tilo, qui s’est fait emprisonner à la suite d’une révolte. Votre premier objectif est d’abord de vous enfuir du donjon miteux mais très bien gardé dans lequel on vous a enfermé, et ensuite d’aller sauver votre dulcinée, Merra, qui est elle coincée dans une autre forteresse.

Gros hic : le donjon dans lequel vous vous trouvez est gardé par des rats pas du tout mignons pour le coup. Et pour couronner le tout, Tilo n’a pas énormément de cordes à son arc, à part… sa discrétion. Il va donc falloir manier cette qualité avec brio, ainsi que la carte d’orientation dont vous disposez. Pas de grosses scènes de duel à la clé lorsque vous vous faites repérer par l’ennemi, car seule votre ruse vous permettra de vous en sortir.

Dog’s Life a beau avoir 20 ans d’existence, il reste un classique parmi les classiques. Dans ce jeu, vous incarnez sans grande surprise un chien, Jake. Au fur et à mesure des challenges et des énigmes, vous gravissez les échelons du jeu et prenez le contrôle d’autres chiens, tout en interagissant avec votre entourage humain ou canon proche.

Petit aspect supplémentaire du jeu : la possibilité de jouer à la 1ère ou à la 3e personne. Dans le premier cas, vous ne voyez pas le chien, vous êtes ses yeux et cela vous permet de passer en mode "smellovision", qui vous permet de voir les odeurs. Dans le deuxième cas de figure, vous êtes le chien à la 3e personne.

Dans Goat Simulator, qui en est déjà à son 3e volet, vous êtes une chèvre assez badass, que rien ni personne ne peut arrêter. Votre unique objectif est de gagner des points en réalisant un certain nombre d’actions, certaines d’entre elles étant d’ailleurs très bêtes (genre, se faire renverser par la première voiture que vous croisez).

Ce qui est généralement très apprécié dans ce jeu, c’est le côté absurde des tâches à réaliser et des interactions que vous pouvez avoir avec les objets. D’ailleurs, le jeu est truffé de bugs, volontairement laissés par les développeurs, pour pousser un peu plus loin le côté WTF du jeu. Ils ont tout de même eu la présence d’esprit de retirer les bugs qui risquaient de faire planter le jeu… Ce côté absurde ne semble pourtant pas freiner les plus gamers d’entre nous puisqu’il est devenu avec les années une référence en matière de jeux vidéo dans lesquels on incarne un animal.