Des dossiers d’indemnisations des assurances qui n’avancent pas, Justine Denis le constate également à Limbourg. "Il y en a qui ont été indemnisés et d’autres pas du tout. Pour mon cas, on n’a pas encore été indemnisé, on n’a l’expertise et contre-expertise que vendredi, et il y a des gens qui n’auront leur expertise et contre-expertise qu’en janvier. Ça fait long ! C’est donc difficile de se projeter au-delà".
L’échevine aussi dénonce un manque de soutien. "L’assurance était très présente au début et, à un moment donné, quand ils ont vu les sommes qu’ils allaient devoir certainement sortir, ils ont pris beaucoup de recul et ça a pris une ampleur à laquelle, à mon avis, ils ne s’attendaient pas".
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A Limbourg, des sinistrés vivent aussi sans chauffage. "Le gaz, on l’a récupéré depuis le 15 octobre, mais tant que les chaudières ne sont pas changées, les gens ne peuvent pas récupérer le gaz. Il faut une conformité. Donc, tout le monde n’a pas récupéré le gaz dans les habitations. … Et en plus, il y a rupture de stock de chaudières, donc c’est très compliqué […] On a reçu beaucoup de chaufferettes, donc on les a distribuées. Ce sont des chaufferettes, ça consomme énormément, donc au niveau énergie, ça va être une catastrophe".
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D’autant que les sinistrés utilisent aussi des déshumidificateurs. "En un mois, on consomme ce qu’on consomme peut-être sur une année".
"Tous les sinistrés peuvent tous avoir droit au tarif social au niveau de l’énergie. Pour ça, il faut s’adresser au CPAS avant le 31 décembre. Ça fera une petite aide, tout est bon à prendre, et il y a la fameuse prime de chez Ores et Resa, où on peut tous avoir 550 euros pour l’énergie. Donc ça, ça vaut la peine d’aller vers eux pour avoir cette prime."