Une joueuse, une seule, sur les épaules de laquelle reposent tous les espoirs belges dans la compétition : Janice Cayman, défenseuse de Lyon. Une habituée, en quelque sorte. Régulièrement utilisée par sa coach Sonia Bompastor ces derniers mois, elle était d’ailleurs montée au jeu lors de la dernière finale.
L’an dernier, Tine De Caigny avait, elle, découvert la prestigieuse compétition avec Hoffenheim. Mais le club allemand n’a pris "que" la cinquième place de Bundesliga féminine et n'est donc pas invité au banquet européen cette saison. Tessa Wullaert, la capitaine des Red Flames, a pour sa part choisi de jouer pour un club néerlandais ambitieux mais tout nouveau (Fortune Sittard) et donc non-qualifié pour l’Europe. Elena Dhont, championne des Pays-Bas avec Twente, a été éliminée en préliminaire (par Benfica).
Mais ne cherchez pas de club belge parmi les 16 équipes qualifiées pour cette phase finale. Anderlecht, malgré ses cinq titres consécutifs sur le sol belge, a une nouvelle fois perdu en phase de qualification pour cette Champions League, cette fois dans l’exercice particulièrement cruel des tirs au but. Les Mauves nourriront sans doute quelques regrets en observant les performances des Autrichiennes de Sankt-Pölten ou des Albanaises de Vllaznia (voir ci-dessous).