Cette année, l'ouverture de la chasse début octobre, en pleine saison du brame, a provoqué une polémique.
Les défenseurs de l'environnement fustigent les souffrances et le stress infligés aux cervidés.
De leur côté, les chasseurs relèvent l'absence de prédateurs et l'augmentation du nombre de cerfs. Les cervidés occupaient plus de 49% des surfaces boisées en 2019 contre 25% en 1985, selon l’Office français de la biodiversité (OFB). À l’exception de quelques zones de montagne où les grands carnivores sont à nouveau présents, les cerfs n’ont plus de prédateurs.
"C'est n'importe quoi, d'ouvrir la chasse alors qu'ils sont en pleine période de reproduction", avance Robbe Cornelis, technicien animateur environnement pour l'association Cap Tronçais, la dernière à proposer des sessions nocturnes d’écoute du brame du cerf dans ce massif forestier de 10.000 hectares. "C'est mon avis personnel, moi, je n'ai que l'avis écologique. Pour moi, c'est aberrant."