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Climat : deux activistes se collent la main sur le cadre de tableaux de Goya en Espagne

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Par Belga, édité par Théa Jacquet

Deux militantes écologistes se sont collé la main samedi sur le cadre de deux tableaux de Francisco de Goya, au musée du Prado à Madrid, afin de dénoncer l’inaction des autorités face au réchauffement climatique, selon la police espagnole.

Les deux militantes n’ont pas abîmé les tableaux, mais ont tagué "+1,5 °C" sur le mur entre les deux œuvres de Goya (la Maja desnuda et la Maja vestida) en référence à l’objectif de réchauffement que s’est fixé la communauté internationale. Elles ont été interpellées et placées en garde à vue.

 

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Cette action est "un signe de protestation" face à "la hausse de la température mondiale, qui va provoquer un climat instable avec de graves conséquences sur toute la planète", souligne le collectif Extinction Rébellion dans un communiqué.  

Cette action fait suite à plusieurs autres de ce type menée par des militants du climat, qui ont pris pour cible des œuvres d'art fameuses dans plusieurs villes d'Europe.  

Au début du mois, deux militantes de "Last Generation" avaient répandu de la purée de pommes de terre sur la vitre protégeant la toile de Claude Monet "Les Meules" au musée Barberini de Potsdam, en Allemagne. Des militants écologistes se sont également collés sur la vitre protégeant la "Fille à la perle" de Johannes Vermeer dans un musée aux Pays-Bas et d'autres ont jeté de la soupe sur celle qui protégeait les "Tournesols" de Vincent van Gogh à la National Gallery de Londres.  

Last but not least, des militants ont projeté de la soupe sur un Van Gogh protégé par une vitre, vendredi à Rome.

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