Selon l’Agence internationale de l’énergie, en 2020 les véhicules électriques ne représentaient en effet aux Etats-Unis que 2% des ventes de voitures neuves. Il faudrait donc, en moins de 10 ans, multiplier ce chiffre par 25.
Un objectif optimiste, mais pas irréalisable d’après Bert Troubleyn, journaliste automobile et spécialiste en voitures électriques : "Joe Biden ne se contente pas d’un effet d’annonce, il libère aussi les moyens nécessaires en prévoyant de consacrer 174 milliards de dollars (148 milliards d’euros) à des primes à l’achat de voiture électriques — jusqu'à 12.500 dollars par véhicule — ou à la modernisation des infrastructures nécessaires à la recharge, mais pas uniquement. Il parle aussi de voitures zéro émissions, ça peut être aussi la voiture à hydrogène, ou d’autres innovations dans les années qui viennent".
Un optimisme partagé par Christophe Dubon, porte-parole de la FEBIAC, la Fédération belge de l’Automobile et du Cycle : "C’est une annonce tout à fait réaliste d’un pur point de vue sectoriel. Les produits ont été développés et arrivent massivement sur le marché, et ça va continuer, c’est juste une question de temps. L’annonce de Biden me semble plus réaliste que la fin des moteurs thermiques annoncée à Bruxelles pour 2035, par exemple".