La situation des nappes phréatiques en France "s’est dégradée et est peu satisfaisante" L’ensemble d’entre elles se situent sous les normales, après une sécheresse exceptionnelle l’an dernier et une longue période sans pluie récemment, selon un bilan officiel.
"80% des niveaux sont modérément bas à très bas", indique le Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM) dans son bulletin sur la situation au 1er mars. Pour les prochains mois, le BRGM fait état d’une "grande incertitude", a souligné Violaine Bault, hydrogéologue lors d’une conférence de presse.
L’évolution des tendances "dépendra essentiellement de la pluviométrie", ajoute l’organisme qui estime toutefois que "la reconstitution des stocks d’ici le printemps reste difficilement envisageable sur les nappes réactives (les plus sensibles à la pluie, ndlr) affichant des niveaux très bas". La recharge pourrait reprendre dans certains secteurs en mars mais "les prochaines pluies auront probablement peu d’impact", dans la mesure où dès courant avril, la reprise de la végétation absorbera la majeure partie de l’eau.