"Les pays les plus pauvres ou en développement sont en capacité de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 70% d’ici 2050 en réalisant un investissement annuel moyen de 1,4% de leur PIB", a estimé la Banque mondiale dans un rapport publié jeudi, à quelques jours de la COP27, durant laquelle la question de la compensation des pays pauvres touchés plus fortement par les conséquences du réchauffement climatique sera l’un des débats clés des réunions.
L’effort budgétaire varie cependant selon le niveau de richesse, puisqu’il peut dépasser 5% de la richesse nationale dans le cas des pays les plus pauvres.
"Ces pays ont dès lors besoin d’un soutien financier renforcé afin d’atteindre cet objectif mais également se préparer aux effets du réchauffement climatique", souligne l’institution internationale.